festival 2012


6ème Festival





Dimanche 7 octobre 2012 : « Injustement condamnés » :  





Toutes affaires d’innocents mis en prison ont été évoquées y compris l’affaire Florence Cassez. Avec la participation de Giovanni Dotoli, écrivain et universitaire italien, Claude Guillaumaud-Pujol, auteur de Prisons de femmes et Jacky Tronel, attaché de recherche à la Fondation Maison des sciences de l’homme et administrateur du blog Histoire pénitentiaire et Justice militaire.


Les trois intervenants du dimanche 7 octobre étaient
Giovanni Dotoli, professeur de langue et de littérature françaises à l’université de Bari (Italie), auteur d’un grand nombre d’ouvrages sur la littérature et traducteur d’auteurs francophones en italien. Il dirige un certain nombre de collections et de revues.

Il a évoqué l’affaire Florence Cassez. Pour mémoire, cette affaire concerne le sort d’une ressortissante française condamnée par la justice mexicaine, en 2009, à une peine de soixante ans de prison pour enlèvement, séquestration, délinquance organisée et possession d’armes à feu et de munitions à l’usage exclusif des forces armées. Florence Cassez clame son innocence...

Claude Guillaumaud-Pujol, maître de conférence spécialiste des États- Unis, membre du conseil d’administration d’Ensemble contre la peine de mort, est l’auteure de Prisons de femmes – Janine, Janet & Debbie, une histoire américaine, préface de Danielle Mitterrand, aux Éditions Le Temps des Cerises. Ce livre brosse le portrait de trois femmes afro- américaines détenues à la prison de Cambridge Springs, en Pennsylvanie. Il fait le point sur les conditions générales de la détention, la vie quotidienne des femmes, leurs moyens d’expression face au système judiciaire, etc. 

Claude Guillaumaud-Pujol élargit son propos à une analyse de la situation carcérale aux Etats-Unis, partant du constat quelque peu déroutant que le pays représente 5 % de la population mondiale mais un quart de la population carcérale mondiale. Pourquoi ? Qu’est-ce que cela révèle sur le système judiciaire
américain ? Quels sont les mécanismes qui mènent à l’incarcération, les moyens d’expression de ces prisonnières face au système judiciaire et enfin, quelle est la vie
quotidienne de ces femmes ?

Jacky Tronel, attaché de recherche à la Fondation Maison des sciences de l’homme (Paris) et responsable scientifique du programme de recherche sur la prison du Cherche-Midi, coordinateur de rédaction de la revue d’Histoire Arkheia, membre du comité scientifique de la revue Histoire pénitentiaire et administrateur du blog Histoire pénitentiaire & Justice militaire.  il expose le cas de Louis Lecoin, pacifiste et libertaire, prisonnier politique. Louis Lecoin a passé une douzaine d’années de sa vie de militant en prison (Le Cherche-Midi et La Santé) et en camps d’internements (Gurs, Nexon, le fort de Djelfa et Bossuet, en Algérie). Il est connu pour avoir pris la défense de Sacco et Vanzetti, publié un manifeste contre la guerre en septembre 1939 (« Paix immédiate ») et lutté pour obtenir le statut des objecteurs de conscience, au prix d’une grève de la faim de 22 jours, engagée à l’âge de 74 ans... C’est l’incarnation même du prisonnier innocent dont le combat pour la paix, la liberté et la justice n’a jamais faibli. Le récit de son parcours d’homme de conviction sera ponctué par la lecture de quelques textes engagés, extraits de courriers et entretiens sur des sujets liés à la guerre, à la paix, à l’objection de conscience et à la peine de mort...
Lectures de poètes


 
 Lundi 08 octobre 20 h - L'Entrepôt Galery ,7 Rue Francis de Pressensé 75014 Paris M° Pernety. Entrée libre 

Rencontre lecture avec Dave Brinks (New Orleans) et Lédiana Stillio (Boston) 

























AU THEATRE DU TEMPS mardi 9 octobre... avec FLORENCE JACQ autour du Cantique Spirituel de St jean de la Croix et de poèmes Spirituels Avant le spectacle tous les poètes du monde pouvaient dire un poème en leur langue

 les poètes au théâtre du temps 
Samira Iratni une kabyle à Paris
Florence Jacq accompagné de Yvan Quinteros guitare

yvan tetelbom en mairie du 20ème
Kae Mori parle de Fukushima en mairie du 20ème



Jeudi 11 octobre 12 h – officielle du festival en Mairie du 20ème 6, place Gambetta 75020 Paris M°Gambetta.  


Mr Gassama adjoint à la franophonie





Conférence : « Poésie révolte et 

révolution » par Eric Jacobée chargé de cours à la faculté des Lettres de l’Université Paris-Est Val de Marne, 



 
les jeunes en mairie du 20ème
Eric Jacobee conférencier
Kae Mori remet un cadeau symbolique à Claude Vielix président des clubs Unesco France
les poètes en Mairie

Kae Mori dit des poèmes sur HIROSHIMA et FUKUSHIMA. Avec la participation de AKLI GASMI venu exprès de Kabylie, ex inspecteur d’académie, Présence de la Fédération Française des Clubs UNESCO qui s'engage dans la construction d’un monde de justice, de solidarité et de paix
Monsieur GASAMA adjoint à la francophonie nous accueille en sa mairie du 20ème


mercredi  11 octobre 21 h - Maison de l'Amérique latine 217, Boulevard Saint Germain 75007 Paris M° Rue du BacEntrée libre Présentation poétique à 3 voix sur un recueil de poèmes autour du thème de la révolution en Amérique latine de Rocio Duran Barba avec Rocio Duran Barba (Equateur) Nicole Coppey (Suisse) Yvan Tetelbom (France) avec au violoncelle : Domitille Coppey
























Jeudi 11 octobre  20 h - Espace Jean Dame 17 Rue Léopold Bellan 75002 Paris M° Sentier- Eloge de la poésie révolutionnaire  Récital de Alain Aurenche ␣ Emilie Marsh ␣ coup de pouce à Solal Valentin  Vive la révolution en poèmes Avec François Fournet
 ELOGE DE LA POESIE REVOLUTIONNAIRE  


la pause avant le spectacle
Emilie Marsh

Alain Aurenche
Abol Foushan
yvan Tetelbom
Solal Valentin
Caroline Mouton et ses complices comédiens
Vendredi 12 octobre 16 h - Le Procope 13 Rue Ancienne Comédie 75006 Paris M° Odéon. 

Cette poésie venue d'Iran d' Ali Abdolrezaei - Performance : Persian poems and English (reading and translate by Dr Abol Froushan)


précédé de Croisement(s)» lecture de Caroline Mouton de Ponthieu
Angélique Sion


 









avec Arnaud Laster conférencier
Samedi 13 octobre 12 h - Maison de Bretagne 8 rue de l'Arrivée 75015 Paris M° Montparnasse Conférence autour de Victor Hugo et la Bretagne par Arnaud Laster Universitaire. Il préside la Société des Amis de Victor Hugo.

lecture de poèmes de Victor Hugo sur le thème de la Bretagne par Angélique Sion


Samedi 13 octobre 15 h - Association Culturelle Berbère 37 bis, rue des Maronites 75020 Paris M° Ménilmontant. Le Festival international de la poésie d'Azeffoun ex Port Gueydon vient à PARIS présenté par Yvan Tetelbom 


Mr Ben Mohamed parlier d'Idir Akli Gasmi 
Clin d'oeil à Tahar Djaout en présence de Arezki Metref écrivain,

Lectures : au coeur du langage De Tahar Djaout avec Jeanine Caraguel Universitaire. « Témoignages » par Akli Gasmi " ami d'enfance de Tahar Djaout", natif du même village. Pierre Bastide, poète, homme de théâtre dit :"le dernier été de la raison" de Tahar Djaout et lectures de poèmes de l’auteur par des poètes comédiens écrivains artistes français et internationaux
Monsieur Ben Mohamed, Akli Gasmi, Yvan Tetelbom fêtent la kabylie des poètes


séquence Emotion : AZEFFOUN EX PORT GUEYDON EST A PARIS 

vidéo à voir cliquez dans : 


Yusuf Khadel lit un poème au centre culture berbère



Merci Yvan, pour la sixième année consécutive tu as organisé « le Festival de la Poésie Internationale à Paris », et cela, dans un contexte très difficile car toute subvention s’était tarie, « crise oblige ». Pourtant la poésie n’est pas un luxe, elle est aussi vitale qu’un sourire dans la détresse. Malgré les difficultés tu as tenu bon. Des poètes sont venus du monde entier ; à chacun, tel un chef d’orchestre, tu as donné la possibilité de dire ses textes en Français et dans sa langue. Au-delà des mots, des accents et des tonalités inconnues et émouvantes ont été entendues, on aurait dit une symphonie, un champ de fraternité s’était ouvert.

Le thème de cette année était celui du poète libre et rebelle, et tu as fait en sorte que ce festival se termine au Centre Culturel Berbère en le reliant au troisième Festival International de la poésie d’Azeffoun, ex Port Gueydon. Le centre était plein à craquer et beaucoup parmi nous ont alors découvert ce grand poète Kabyle Algérien qu’était Tahar Djaout. Ce journaliste-poète pour qui les mots liberté et dignité ne pouvaient être dissociés se savait en danger. En 1993 le fanatisme aveugle l’a tué. Mais on ne tue pas le poète, ses mots ont la légèreté de la plume qui s’envole au moindre vent, ils ne connaissent ni frontières, ni limites.

Yvan, tel un Don Quichotte éclairé, tu pourfends frontières et obscurantismes et tu ouvres un nouvel horizon de fraternité, nous te disons Merci.

Thank you Yvan, for the sixth time in a very difficult economic context and without any grant you managed to organize successfully the “Sixth International Poetry Festival in Paris”. Everyone knows that poetry is not a luxury, it is as necessary as a smile when someone is in distress.

Poets came from all over the world, and you, like 

a conductor in an orchestra, gave everyone the opportunity of saying his poems in French, then, in his own language ; this way, the audience could at the same time understand the meaning and hear and enjoy beautiful, moving and unknown sounds and melodies, it was just like a symphony, just like the birth of a new brotherhood.
Freedom and rebellion in poetry was this year general topic, and you managed to end this festival at the Berber Cultural Centre in connection with the “Third International Poetry Festival of Azeffoun (ex Port Gueydon)”.

The Berber Centre was packed with people and many of them discovered who was exactly this great Kabyle Algerian poet named Tahar Djaout. He was a journalist and a poet for whom the words dignity and liberty could not be dissociated ; he knew that he was in danger. As a matter of fact in 1993 he was killed by blind fanaticism. Yet, nobody can kill the poem, words are as light as feathers flying in the wind, they know no boundaries, no limits.
Yvan, as an enlightened Don Quixote, you assail narrow-mindedness and obscurantism and open a new horizon of brotherhood. We will say thank you.